Devenir cadre lorsque l’on est fille ou fils d’ouvrier est a priori plus facile dans le Finistère que dans la Somme. En effet, selon une note de France Stratégie publiée le 6 novembre(1), « les chances d’ascension sociale des individus d’origine populaire (soit les enfants d’ouvriers et d’employés) varient du simple au double selon leur département de naissance ». Ainsi, l’ascenseur social « fonctionne bien » dans certaines régions comme l’Ile-de-France – championne de la mobilité ascendante –, la Bretagne, Midi-Pyrénées, l’Aquitaine et Rhône-Alpes, mais marche au ralenti en Poitou-Charentes, en Picardie ou dans le Nord-Pas-de-Calais.
Pour l’organisme de réflexion placé auprès du Premier ministre, « plus qu’à l’environnement économique, les chances de mobilité ascendante sont fortement liées au niveau d’éducation, notamment à l’obtention d’un diplôme du supérieur ». Certes, la massification de l’enseignement secondaire, puis supérieur a « favorisé globalement la mobilité sociale ascendante » au cours des dernières décennies, mais elle n’a pas fait disparaître « l
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