Le 30 octobre, les partenaires sociaux gestionnaires de l’AGIRC (cadres) et de l’ARRCO (tous salariés) ont finalisé un accord national interprofessionnel sur l’avenir des deux régimes de retraite complémentaire, dont ils avaient fixé les grandes lignes 15 jours plus tôt(1). Le patronat (Medef, CGPME, UPA) ainsi que la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils signeraient cet accord(2) qui doit permettre de réduire les déficits des deux régimes – dont la situation financière est jugée préoccupante par la Cour des comptes(3) – et ainsi d’assurer leur pérennité. Au-delà de mesures financières de court terme, cet accord pose les bases d’un nouveau régime unifié de retraite complémentaire « à caractère principalement contributif » et instaure un système de bonus-malus pour inciter les salariés à travailler plus longtemps. Grâce à ces mesures, les partenaires sociaux entendent ramener le déficit des deux institutions à 5 milliards d’euros en 2017 (contre 6,7 milliards en l’absence de mesures), puis à 2,3 milliards en 2020 (contre 8,4 milliards).
En 2016, 2017 et 2018, les r
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?