A l’institut régional du travail social (IRTS) de Franche-Comté, à Besançon, où elle intervient aujourd’hui en tant que formatrice vacataire, Julie Gillet, conseillère en économie sociale et familiale (CESF), croise au milieu des années 1990 des jeunes femmes qui ont vraiment la fibre sociale et ont déjà acquis un langage professionnel. « Elles sont faites pour ça, depuis très jeunes, remarque la professionnelle de 40 ans diplômée en 1996. Moi, je me suis dirigée vers le social complètement par hasard. Certes, ma famille était très investie dans l’associatif, mais personnellement, je savais juste que je voulais faire un BTS pour éviter d’aller à la fac. » A 18 ans, son choix porte sur un BTS économie sociale et familiale. A l’époque, elle n’a jamais rencontré de CESF. « C’était une formation assez nouvelle dans les années 1990. On en avait une vision floue. Je savais simplement que c’était un
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