A 14 heures, Mathilde Gabrièle dispose des paquets de riz sur une étagère, vérifie le stock de couches dans la réserve et entre le code d’une boîte de biscuits dans le logiciel informatique. La jeune femme prépare pour le lendemain la journée d’ouverture au public de l’épicerie solidaire et sociale du quartier des Sablons, au Mans(1). Dépendant du centre social Le Kaléidoscope, cette structure est ouverte un jour et demi par semaine à une cinquantaine de familles du quartier, de toutes origines, orientées là par les travailleurs sociaux de secteur. Depuis un an, cette professionnelle âgée de 23 ans est présente dans l’épicerie trois semaines par mois en tant qu’animatrice territoriale de l’aide alimentaire. Elle n’est pas employée par le centre social, mais par l’Association nationale de développement des épiceries solidaires (ANDES), un réseau
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