La médicalisation des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) a abouti à un paradoxe : plus ces structures s’adaptent à la dégradation de l’état de santé de leur public – dont la moyenne d’âge à l’entrée flirte désormais avec les 87 ans –, moins elles correspondent aux attentes des personnes en âge aujourd’hui de voir arriver la perte d’autonomie. Lesquelles peinent à se projeter dans des structures accueillant des dizaines, voire des centaines de personnes dépendantes. Ce qui a pour effet de retarder le plus longtemps possible leur entrée en institution parfois jusqu’à l’extrême et de renforcer un peu plus encore le plateau technique.
« Les EHPAD ont s
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