Le 14 octobre, une délégation d’une soixantaine de personnes mal logées a remis à l’Elysée une pétition demandant l’arrêt immédiat des expulsions, sans attendre la trêve hivernale qui commence le 1er novembre(1). Lancée à l’initiative de l’association Droit au logement (DAL), cette pétition a été signée par près de 6 000 personnes, dont plusieurs personnalités. Quelques militants ont été reçus à cette occasion par un conseiller du chef de l’Etat.
Outre l’arrêt des expulsions, le DAL revendique un « logement digne pour tous », la mobilisation ou la réquisition des biens vacants appartenant à des grands propriétaires publics ou privés, des « financements suffisants pour préserver et réaliser les logements sociaux dont notre pays a besoin », ainsi que l’encadrement à la baisse des loyers et des charges, dans le privé comme en HLM. L’association rappelle que « des dizaines de milliers de personnes sont expulsées de leur logement ou menacées de l’être dans toute la France » et pointe « la dégradation des conditions de logement [qui] s’accélère pour les ménages aux revenus modestes, du fait de la cherté du logeme
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?