Les associations intervenant auprès des migrants à Calais – la Cimade, la Croix-Rouge, Emmaüs, Médecins du monde, Médecins sans frontières, le Secours catholique, La Vie active – ont exprimé leur vive préoccupation auprès de ministre de l’Intérieur, au cours d’une réunion organisée place Beauvau le 2 octobre, à l’issue de laquelle le président d’Emmaüs France, Thierry Kuhn, a rendu publique une déclaration très ferme visant à expliquer « les raisons qui motivent Emmaüs à rompre tout dialogue avec le gouvernement ».
Le responsable de l’organisation, « révolté par l’inertie malsaine du gouvernement et par l’incapacité de son ministre de l’Intérieur à apporter enfin des réponses adaptées à l’ampleur de la catastrophe humaine à Calais », s’indigne de voir que, « sciemment, délibérément, par aveuglement ou perfidie, le gouvernement se refuse à prendre des décisions qui, seules, seront de nature à apporter dignité et respect des droits fondamentaux aux 3 000 personnes actuellement bloquées à Calais dans des conditions insupportables et honteuses pour notre République ». Pour Thierry Kuhn, « une catastrophe à
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