Vous dénoncez l’alignement sur le droit commun de l’ordonnance du 2 février 1945, qui avait établi les fondements d’une spécialisation de la juridiction des mineurs. Comment cela s’est-il opéré ?
La juridiction des mineurs a été l’objet d’une conjonction de critiques émanant de sources très différentes. Tout d’abord, elle a été la cible des juristes « classiques », car, dès sa conception, on lui a octroyé des prérogatives spéciales. En principe, un juge ne doit pas dépasser les limites du litige qui lui est soumis, il ne peut revenir sur sa décision, il est aus
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