Après un accord in extremis sur le mécanisme d’urgence pour la relocalisation des réfugiés(1), les 28 Etats membres de l’Union européenne (UE) se sont attaqués, le 23 septembre, à la crise des migrants dans son ensemble. Réunis en sommet extraordinaire au sein du Conseil européen, les chefs d’Etat et de gouvernement se sont ainsi entendus, dans une déclaration, pour mieux contrôler les frontières extérieures de l’UE, pour agir diplomatiquement dans les pays sources et pour aider et nourrir les réfugiés dans les camps (2). « Nous sommes tous d’accord aujourd’hui pour considérer que nous ne pouvons pas continuer à agir comme nous l’avons fait jusqu’à présent. Si on ne modifie pas les schémas actuels, l’espace Schengen n’existera plus qu’en théorie », a déclaré le président du Conseil européen, Donald Tusk, à l’issue de la réunion.
Dans leur déclaration, les chefs d’Etat et de gouvernement veulent « que des décisions opérationnelles sur les questions les plus pressantes soient prises avant la réunion du prochain Conseil d’octobre », selon neuf « orientations ». L’une
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