« Conserver son emploi est-il plus difficile lorsque la santé est défaillante ? Une santé dégradée a-t-elle des conséquences sur la vie professionnelle ? » Telles sont quelques-unes des interrogations auxquelles la DARES (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) s’attache à répondre dans une étude sur « Le devenir professionnel des actifs en mauvaise santé »(1). Celle-ci « apporte des éclairages inédits sur ces questions », en exploitant les données de l’enquête Santé et itinéraire professionnel (SIP), réalisée avec la DREES en 2006 et 2010.
« Une santé altérée en 2006 est défavorable au maintien dans l’emploi en 2010 », constate ainsi la DARES, en ajoutant que « un peu plus d’un tiers des actifs occupés en mauvaise santé en 2006 indiquent que leur état de santé a eu des conséquences sur leur vie professionnelle » (37 % des hommes et 35 % des femmes). De fait, « les personnes à la santé fragile en 2006 sont plus nombreuses à avoir pris leur retraite ou à être au chômage en 2010 », précise l’étude, sur la base des déclarations des quelque 11 000 personnes de 24 à 78 ans int
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