La réunion extraordinaire du Conseil des ministres européens de la Justice et des Affaires intérieures, qui s’est déroulée dans la soirée du 14 septembre, n’a pas permis de dégager un accord sur la demande faite par la Commission européenne cinq jours auparavant de « relocaliser » d’urgence dans les différents Etats membres de l’Union européenne (UE) 120 000 migrants à partir de la Grèce, de la Hongrie et de l’Italie selon une clé de répartition obligatoire (ou « quotas »). Le 9 septembre, la Commission européenne a en effet présenté un ensemble de propositions pour faire face à la crise migratoire actuelle et alléger rapidement la pression pesant sur les Etats membres les plus touchés(1). Si la mise en place de nouveaux « quotas » obligatoires n’a donc pas fait consensus – la Hongrie, la Slovaquie, la République tchèque et la Roumanie y étant fermement opposées, tandis que la Pologne et la Lettonie sont encore réticentes –, d’autres mesures, plus anciennes, ont tout de même reçu l’aval des ministres de l’UE. Les points de blocage seront à nouveau débattus le 22 septembre, au cours d’une nouvelle réunion extrao
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