Les restaurants sociaux d’insertion en foyers de travailleurs migrants (FTM) sont soumis à une contrainte économique forte : le maintien de prix de vente très bas pour rester accessibles à leur clientèle. « On ne fait aucun bénéfice sur la vente des plats », explique Yacine El Mejri, directeur du restaurant social géré par Afrique et Espoirs. Pour boucler leur budget, ils s’appuient sur des subventions qui proviennent de l’aide au poste versée par l’Etat pour chaque salarié en insertion, du conseil départemental (pour les titulaires du RSA), du conseil régional et, selon les territoires, de la politique de la ville et des PLIE (plans locaux pour l’insertion et l’emploi).
Etant donné le contexte économique, leur situation financière reste toutefois précaire. Aussi mettent-ils en œuvre différentes stratégies afin d’améliorer leur marge : en complément du plat servi, certains restaurants proposent un se
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