Après avoir appelé l’Etat français à prendre sa part dans l’accueil des réfugiés affluant aux portes de l’Europe, les associations tiennent un discours mitigé, mais volontariste, sur les annonces de François Hollande, le 7 septembre (voir ce numéro, page 5). L’accueil de 24 000 personnes supplémentaires en deux ans, qui correspond aux souhaits de la Commission européenne dans le cadre du processus de relocalisation de 120 000 réfugiés à l’échelle de l’Union, « est le minimum que la France puisse faire en tant que 6e puissance mondiale et par rapport aux besoins, estime Laurent Giovannoni, responsable du département « accueil et droit des étrangers » au Secours catholique. Mais au moins elle répond présente à une première demande, et nous espérons qu’elle pourra aller au-delà par la suite. » Le ministère de l’Intérieur s’est rapproché du secteur associatif dès le 9 septem
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