Sans attendre la demande officielle de la Commission européenne – qui, le 9 septembre, par la voix de son président Jean-Claude Juncker, a exhorté les Etats membres de l’Union européenne (UE) à « relocaliser » d’urgence 120 000 réfugiés syriens, érythréens et irakiens se trouvant en Italie, en Grèce et en Hongrie(1) –, le président de la République a, lors de sa conférence de presse semestrielle du 7 septembre, promis que la France en accueillerait pour sa part 24 000 en deux ans(2). S’exprimant peu après, le ministre de l’Intérieur a détaillé le plan d’urgence qui va être mis en place pour accueillir une première vague de réfugiés, dans un cadre volontaire et dans un geste de solidarité envers l’Allemagne. Il s’agit en effet de « soulager les efforts actuellement accomplis par l’Allemagne », qui doit faire face ces derniers jours à « des arrivées exceptionnelles en nombre ». La France est ainsi prête à accueillir en urgence « un millier de personnes en besoin manifeste de protection ».
Il s’agira uniquement de ressortissants syriens, irakiens et érythréens. Ils sero
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