A l’accueil, un monsieur chuchote : « C’est parce que je n’ai plus de logement », explique-t-il à Anne-Laure Condemine, secrétaire médico-sociale, qui tend l’oreille de l’autre côté du guichet. « Mais vous dormez où, monsieur ? », lui demande celle-ci tout aussi discrètement. L’homme explique qu’il a dû quitter l’appartement où il vivait depuis quatre mois et est hébergé actuellement chez des amis du quartier. « Vous avez des enfants, ils sont avec vous ? », interroge encore la secrétaire. Elle poursuit : « Comment vous appelez-vous, épelez-moi votre nom », avant d’entrer le patronyme dans le logiciel de gestion afin de déterminer si le demandeur est déjà connu des travailleurs sociaux du service ou d’un autre arrondissement. Après avoir pris quelques notes sur un formulaire, elle s’éclipse pour vérifier auprès
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