Qu’en est-il du « big bang des politiques jeunesse » qu’un collectif d’organisations intervenant notamment dans l’éducation populaire ou l’insertion appelait de ses vœux en 2011 ? Un appel(1) que François Hollande semblait avoir entendu en désignant la jeunesse comme la priorité de son quinquennat, et en engageant, en février 2013, un plan « priorité jeunesse »(2), assorti de mesures complémentaires en mars 2014. Pourtant, « la situation des jeunes est loin de s’être améliorée », s’inquiètent ces mêmes associations, qui ont rendu public un « rapport alternatif » à l’occasion du comité interministériel de la jeunesse du 3 juillet. « L’engagement phare de “faire que les jeunes vivent mieux en 2017 qu’en 2012” risque fort de ne pas être tenu », s’alarment-elles, en rappelant que « 23 % des jeunes entre 18 et 25 ans vivent sous le seuil de pauvreté (contre 14 % pour l’ensemble de la population) ».
« Le plan “priorité jeunesse”, dans ses intentions, était pourtant ambitieux », en proposant « d’aborder les situations de jeunesse au travers d’une approche globale et transversale, ce qui constituait
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