Ce matin, à Nice, les locaux de l’association ALC, qui héberge le dispositif Accueil sécurisant (Ac.Sé), sont étonnamment dépeuplés. Un grand coup de filet policier a frappé un réseau de proxénétisme nigérian et les gardes à vue de prostituées sont nombreuses. De fait, au cours des dernières années, plus des deux tiers des jeunes femmes passées par l’Ac.Sé étaient de nationalité nigériane, souvent prostituées et issues de la même région, Benin City, dans l’Etat d’Edo (ex-Biafra). Si, en 2001, ce dispositif a été mis en place à destination de toutes personnes victimes de la traite des êtres humains qui nécessitent un éloignement et une mise en sécurité, 90 % des personnes prises en charge sont des jeunes femmes sous la coupe de réseaux de proxénétisme. « L’ann�
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