Intervenant le 12 juin au 41e congrès de la Mutualité française, le président de la République a souhaité que la généralisation de la complémentaire santé(1) soit « effective pour les retraités d’ici à 2017 afin qu’ils puissent conserver leurs garanties avec le même niveau de primes ». Il y a en effet un « risque de renchérissement des garanties pour les retraités » alors même que leurs revenus diminuent au moment du passage à la retraite. Et, « si rien n’est fait, certains [d’entre eux] peuvent voir les tarifs de leurs garanties multipliés par trois », a reconnu François Hollande.
Par la suite, a-t-il ajouté, « l’évolution [des] tarifs devra obéir à des critères objectifs en fonction de l’âge ». Dans ce cadre, « ce qui devra être réglé, c’est le temps de sortie du système de l’activité par rapport à l’âge de la retraite et à la période de la retraite ». Pour y parvenir, le chef de l’Etat entend explorer deux pistes. « La première, c’est d’adapter la loi Evin de 1989 [renforçant les garanties offertes aux personnes assurées contre certains risques] sur la sortie de contrat de groupe ». Cette loi po
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