« Recevoir un salaire » (36 %), « reprendre contact avec le monde du travail » (17 %), « ne pas rester sans rien faire » (14 %), telles sont les principales motivations des salariés qui intègrent des structures d’insertion par l’activité économique (IAE). Dans une enquête menée en 2012 par la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) auprès des personnes entrées entre septembre et décembre 2010 dans des ateliers et chantiers d’insertion (ACI), des entreprises d’insertion (EI), des associations intermédiaires (AI) et des entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI)(1), les salariés évoquent leurs conditions d’entrée dans la structure, les métiers qu’ils y ont exercés ainsi que leur opinion sur cette expérience(2). C’est par le bouche-à-oreille, la prospection ou par un ancien employeur que la majorité (54 %) des salariés en insertion a rencontré son employeur. Seules les personnes recrutées en EI et en ACI y ont été orientées plus souvent par les canaux institutionnels comme Pôle emploi ou les missions locales. Motif et canal d’entrée sont liés : les personnes passées par
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?