Quelques mois avant que la France soit entendue par le comité des droits de l’enfant des Nations unies, les associations rendent publics leurs rapports « alternatifs » sur l’application de la Convention internationale des droits de l’enfant sur le territoire. Comme tous ceux qui ont ratifié le texte, l’Etat français doit, tous les cinq ans, rendre compte de ses actions devant les experts onusiens. En janvier 2016, elle devra ainsi faire état de celles qui ont été entreprises depuis les dernières recommandations – sévères – du comité en 2009(1).
Dans son rapport « Chaque enfant compte, partout, tout le temps », élaboré avec plusieurs partenaires associatifs(2), l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance) émet 36 recommandations aux autorités françaises. Parmi les nombreux sujets de préoccupation de l’organisation, qui, comme les autres acteurs de la société civile, a été auditionnée le 8 juin à Genève : les défauts de gouvernance. Certes, la proposition de loi relative à la protection de l’enfant, telle qu’elle a été adoptée par les députés en première lecture(3), prévoit la cr�
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