Réuni le 2 juin en séance plénière pour la dernière fois de sa mandature, le Conseil supérieur du travail social (CSTS) a validé, après l’avoir commentée et amendée, une note « d’opportunité pour une réflexion approfondie du CSTS sur les questions relatives à la laïcité dans la mise en œuvre du travail social ». Le texte, proposé par sa commission « Ethique et déontologie », relève que les membres de cette dernière, ainsi que « des conseillers techniques en action sociale de conseils départementaux et le Comité national des avis déontologiques pour les pratiques sociales ont remarqué que les questions [sur la laïcité] augmentaient en nombre et en intensité ». Parmi la dizaine de sujets cités en exemple : « l’exercice professionnel d’une mission d’action éducative auprès de mineurs est-il compatible avec les convictions (et pratiques religieuses) d’une famille d’accueil (imbriquant sphères privée et professionnelle) pour l’association employeur qui s’affirme laïque ? »
Face aux multiples interrogations recensées, la commission a souhaité que le CSTS permette aux professionnels « de ne pas en rester à l’embar
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