Une large part des interventions des intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie (ISCG) concernent des femmes victimes de violences dans leur couple. « Dans ce type de situation, notre présence est d’une grande aide pour les policiers : non seulement ces femmes, qui viennent de subir un choc, sont souvent très confuses mais elles ont également besoin d’un soutien psychologique et parfois d’un hébergement », explique Estelle Karchen, ISCG dans l’Hérault.
Lorsqu’elles s’adressent au commissariat pour la première fois, « elles sont en général très inquiètes et craignent les conséquences d’un dépôt de plainte. Aussi s’agit-il d’abord de les sécuriser par le biais d’un travail d’écoute et d’information pour apaiser les tensions et évaluer leur situation de couple et leurs projets pour dégager des marges de manœuvre possibles ». « Déposer une plainte suscite beaucoup d’inquiétude
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