Les salariés des structures de l’insertion par l’activité économique (IAE) sont, en toute logique, d’autant plus accompagnés que leurs difficultés en matière sociale et d’accès à l’emploi sont importantes, décrit une étude de la DARES (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques)(1). Et « l’accompagnement dont ils bénéficient est aussi plus diversifié, qu’il s’agisse de conseils sur la manière de faire le travail, d’aide pour régler leurs problèmes personnels ou encore pour définir un projet professionnel ».
Plus précisément, les salariés des ateliers et chantiers d’insertion (ACI) et des entreprises d’insertion (EI) bénéficient d’un accompagnement renforcé – « et ce, tout au long de leur passage par ces structures » – par rapport à ceux des associations intermédiaires (AI) et des entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI), indique l’analyse de la DARES, qui s’appuie sur une enquête menée en 2012 auprès de personnes entrées en parcours d’insertion entre septembre et décembre 2010. Entretiens, conseils, périodes d’immersion sont ainsi plus fréquents pour les sala
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