Faciliter l’insertion ou la réinsertion des personnes condamnées, qu’elles soient majeures ou mineures, et prévenir la récidive en limitant les sorties de détention dépourvues de tout suivi, également appelées sorties « sèches ». Tel est l’objectif de la libération sous contrainte, dispositif créé par la loi du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales. Ainsi, depuis le 1er janvier 2015 (art. 54, II de la loi), toute personne condamnée à une peine privative de liberté maximale de 5 ans doit bénéficier, lorsqu’elle a effectué les deux tiers de cette peine, d’un examen de sa situation par la commission de l’application des peines en vue du prononcé éventuel, pa
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