Retards d’affiliation à la sécurité sociale, cartes Vitale inutilisables, absence de réponse aux sollicitations, non-prise en compte des déclarations de médecin traitant ou d’affections de longue durée (ALD), ruptures de droits pouvant conduire à des renoncements aux soins… De nombreuses réclamations – qui concernent tant la mutuelle nationale que les mutuelles régionales – révèlent « l’existence de sérieuses défaillances », voire de « carences », indique le défenseur des droits dans un rapport où il formule des préconisations visant à améliorer la qualité de la gestion des dossiers des étudiants ainsi que leur information sur leurs droits(1).
En 2013, quelque 2,4 millions d’élèves et d’étudiants étaient inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur et ont été, à ce titre, invités à s’affilier à l’une des 11 mutuelles étudiantes chargées de la gestion de leur sécurité sociale obligatoire, une mission de service public pour laquelle elles perçoivent des fonds publics. Ces organismes proposent en outre des contrats d’assurance santé complémentaire facultatifs destinés à améliorer la prise en charge
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