Diagnostic trop tardif, manque de coordination des professionnels, persistance d’une approche psychanalytique jugée inadaptée… Une enquête auprès de 700 familles ayant un enfant autiste, menée par le site d’information médicale grand public Doctissimo et FondaMental – fondation de coopération scientifique dédiée aux maladies mentales – tend à éclairer les dysfonctionnements dans la prise en charge de l’autisme(1).
Premier constat de cette enquête publiée à l’occasion de la journée mondiale de l’autisme, le 2 avril : alors que les outils existants doivent permettre de statuer dans un délai de 9 à 12 mois après la première consultation, « le diagnostic est posé, en moyenne, 20 mois plus tard », même si ce délai tend à se réduire (plus l’enfant est jeune, plus il est court), sans doute sous l’effet « des deux précédents “plans autisme”, qui ont fait du diagnostic précoce une priorité », analysent les auteurs.
Par ailleurs, ce délai « dépend étroitement de la suite donnée au premier contact médical ». Il est ainsi plus rapide si la famille est orientée vers un psychiatre de secteur ou un centre de ressources autism
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