« Si tu veux apprendre à faire de la bicyclette, il vaut mieux qu’on te donne une bicyclette. » Telle est, simplifiée par le psychiatre Vincent Girard(1), la logique du programme « Un chez-soi d’abord » lancé en France en 2011. Ce dispositif propose à des personnes depuis longtemps à la rue, présentant des troubles psychiques sévères (schizophrénie, troubles bipolaires) et des addictions (c’est le cas de 80 % d’entre elles), un accès direct à un logement ordinaire doublé d’un accompagnement global « pour qu’elles réacquièrent leurs compétences à habiter un chez-soi depuis leur chez-soi ». Une telle approche rompt avec celle, classique, de l’insertion en escalier – qui veut que l’usager avance par étapes : str
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