Au lendemain de la Journée internationale de la femme, le Parlement européen a adopté, le 10 mars, une résolution non législative, portée par le député socialiste Marc Tarabella (Belgique), qui reconnaît le droit des femmes à contrôler leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs(1). Consacré aux progrès accomplis en 2013 dans l’Union européenne en matière d’égalité des genres, le rapport affirme plus particulièrement que les femmes doivent avoir un « accès aisé à la contraception et à l’avortement ». Rappelons que ces références avaient poussé la précédente législature à rejeter, en 2013, le rapport de la députée portugaise socialiste, Edite Estrella, lui préférant – certes à une courte majorité – une résolution alternative déposée par les groupes populaires et conservateurs et affirmant simplement que « l’élaboration et la mise en œuvre des politiques sur les droits sexuels et reproductifs […] relèvent de la compétence des Etats membres »(2). « Le vote aujourd’hui est un symbole fort contre le conservatisme et l’obscurantisme qui rongent l’Europe », a commenté Marc Tarabella.
La résolution brasse
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