Sortir de la logique des étapes successives pour considérer le logement comme le point de départ d’un parcours. C’est la voie que voulait défendre la Fondation Abbé-Pierre lors d’une journée d’échanges organisée à Paris le 10 mars, en invitant à partager l’expérience des associations investies dans cette démarche du « logement d’abord » et des personnes qu’elles accompagnent. Cette réponse, qui vise à proposer aux sans-domicile un habitat pérenne et à garantir leur autonomie, « est possible pour une bonne partie des gens pour qui on pensait qu’elle ne le serait pas », argue Patrick Chassignet, responsable de secteur à la Fondation Abbé-Pierre. D’où l’idée d’approfondir les pistes déjà expérimentées « sur la mobilisation des logements, le travail avec les bailleurs, l’environnement, et sur une forme rénovée de l’accompagnement ». Créer des réponses d’habitat respectueuses des trajectoires des « grands exclus » – dans le « diffus » ou sur un site regroupant plusieurs unités et des espaces collectifs – suppose en effet d’accepter « que la personne n’ait pas forcément de projet avant de prendre l
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