« Quand les premiers lieux d’accueil sont arrivés en Aveyron, en 1974, […] j’ai été très touchée personnellement, voire bouleversée, d’abord par la personne de ces jeunes professionnels, puis par leur projet », se souvient Edith Guillemet, inspectrice honoraire de l’aide sociale à l’enfance (ASE) de ce département(1). « Vivre au quotidien dans un trou de campagne, vivre avec des enfants qui souffraient de troubles graves de la personnalité, eux qui avaient eux-mêmes de jeunes enfants, quelle audace ! » Nés en dehors du système pour des jeunes – et, dans une moindre mesure, pour des adultes – en marge de la société, les lieux de vie et d’accueil (LVA) sont reconnus depuis 2002 au même titre que les établissements et services sociaux et médicosociaux(2). Ma
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