Sans attendre les résultats de la réflexion lancée au niveau européen pour définir, selon une méthodologie commune aux différents Etats, des « budgets de référence » – ou budgets minimaux adéquats – permettant à chacun de participer effectivement à la vie sociale, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) s’est attaché, dans son 9e rapport rendu public le 6 mars, à déterminer ce que pourraient signifier ces budgets de référence dans le contexte français(1). « Etre pauvre, ce n’est pas seulement une question de revenu. […] C’est aussi être exclu des grandes décisions qui touchent à sa propre vie et ne pas être représenté auprès des instances politiques locales ou nationales », énonce l’observatoire. Au cours de ces dernières années, rappelle-t-il, de nouvelles approches de l’exclusion sociale ont mis l’accent sur les questions liées au bien-être individuel ou collectif, et aux conditions d’accès aux biens et services qui permettent « que chacun puisse librement accomplir tout son potentiel de réalisation ». Aidé du Crédoc et de l’IRES(2), l’ONPES a ainsi retenu, pour six co
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