Au lendemain de la conférence salariale du 2 février, syndicats de salariés et organisations patronales déplorent le manque de moyens débloqués pour les évolutions salariales des professionnels des établissements sociaux et médico-sociaux. Certes, le taux d’évolution globale de la masse salariale présenté par la DGCS (direction générale de la cohésion sociale)(1), fixé à 1,4 %, est légèrement plus élevé qu’en 2014 (1,1 %). Mais ce taux intègre les mesures d’exonération de cotisations patronales pour 2015 découlant du « pacte de responsabilité » – baisse du taux de cotisations « famille » et nouvelles modalités de calcul de la réduction Fillon –, évaluées par la DGCS à 0,67 % de la masse salariale. Ce qui signifie que le taux correspondant à l’apport des financeurs publics pour les salariés se limite, de fait, à 0,73 %.
Les branches doivent ensuite déduire de ce taux l’impact du glissement vieillesse technicité (GVT) pour connaître leur marge de manœuvre. Ainsi, pour la convention collective du 15 mars 1966 (CC 66), le GVT étant estimé, par la DGCS, à 0,90 %, l’augmentation du taux pour les salariés ne dépasse
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