C’est un « bilan contrasté » – pour reprendre sa formulation – que la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion a dressé de la loi « handicap » du 11 février 2005 lors du cinquième colloque de la Fondation Jacques-Chirac, organisé le 5 février à l’occasion des dix ans de ce texte relatif à l’égalité des droits et des chances, à la participation et à la citoyenneté des personnes handicapées. L’occasion aussi pour Ségolène Neuville de préciser certaines mesures concernant les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et les aides techniques, des mesures plutôt bien accueillies par les associations (voir ce numéro, page 20).
« Il y a bien un avant et un après 2005 dans la manière de vouloir appréhender le handicap dans notre pays », a affirmé Ségolène Neuville. « Si la notion de handicap suppose toujours une altération d’origine diverse, elle est désormais appréhendée au travers des difficultés et des conséquences qui en résultent pour la vie en société des personnes handicapées. Elle reconnaît également le rôle joué par l�
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