« La loi de 2005 a permis de faire un grand pas en sortant les personnes malades psychiques du seul champ de la psychiatrie pour les faire entrer dans celui du handicap qui leur donne accès à des aides spécifiques, notamment à l’accompagnement social et médico-social, ce qui favorise une meilleure insertion sociale, voire professionnelle », se félicite Roselyne Touroude, vice-présidente de l’Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques). Un progrès de taille mais dont les effets restent limités. Premier point de blocage : l’évaluation du handicap par les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). « Elle reste surtout centrée sur les handicaps physiques ou sensoriels, ce qui n’est pas adapté aux personnes avec handicap psychique, dont l’incapacité à effectuer certaines activités n’est pas liée à une incapacité physique ou sensoriell
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