Le titre est fort, mais c’est la réalité. Dans beaucoup d’institutions, il existe trop de non-dits et d’évitements sur des micromaltraitances au quotidien. J’entends par-là des brimades, des petites négligences, de l’autoritarisme, des plaisanteries douteuses. Je pense à ce médecin qui avait fait preuve d’un humour déplacé à l’encontre d’une résidente d’une MAS [maison d’accueil spécialisée]. Il avait dit, sur le ton de la plaisanterie, qu’il ne pouvait pas faire sa mammographie parce qu’il ne pouvait pas en faire le tour… Sous couvert d’humour, il s’agissait bien de maltraitance. Ces petits événements qui paraissent sans gravité sont en réalité les pires car i
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