Manuel Valls est revenu, le 21 janvier, en conseil des ministres, sur les principales mesures décidées par le gouvernement en matière de lutte contre le terrorisme à la suite des récents attentats. Le Premier ministre avait déjà évoqué la plupart d’entre elles lors de son discours du 14 janvier devant l’Assemblée nationale.
Au menu notamment : un renforcement des moyens matériels mais aussi humains avec 2 680 emplois supplémentaires consacrés à la lutte contre le terrorisme au cours des trois prochaines années, dont 950 à la chancellerie répartis entre les juridictions, l’administration pénitentiaire et la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
S’agissant précisément des services du ministère de la Justice, le Premier ministre a insisté sur leur mobilisation dans la détection de la radicalisation, évoquant notamment le renforcement du « renseignement pénitentiaire » (66 personnes) pour mieux appréhender le phénomène en milieu carcéral. Il a également reparlé, sans entrer dans le détail, de la création d’une « unité de veille et d’information » au sein de la PJJ – annonce qui a déjà fait grincer quelques dents(1) –
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