Représentants des principaux groupes audiovisuels français et associations de personnes sourdes et malentendantes, ils sont une vingtaine à avoir apposé leur paraphe au bas de la charte de qualité pour l’usage de la langue des signes française (LSF) dans les programmes télévisés, signée le 15 janvier en présence de Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, et sous l’égide du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). A travers ce document(1), les signataires entendent veiller « à la qualité de l’interprétation en langue des signes dans les programmes concernés », en tenant compte notamment du respect du sens du discours, de la langue française et des « règles inhérentes à l’interprétation professionnelle de programmes audiovisuels » (recours à plusieurs interprètes s’il y a nécessité de distinguer les interlocuteurs « en cas d’échanges complexes », indications complémentaires nécessaires à la bonne compréhension du programme…).
Le texte prévoit aussi une « bonne visibilité » de l’interprète à l’écran, la retransmission de sa traduction « dans son intégralité ». En outre
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