« La fin de vie des personnes en situation de précarité n’est pas pensée puisqu’aucun lieu n’est réellement prévu pour l’accueillir. » Tel est le constat dressé par le dernier rapport annuel de l’Observatoire national de la fin de vie (ONFV) qui, en reconstituant six « histoires de vie », examine les conditions dans lesquelles meurent les personnes précaires, qu’elles vivent à la rue, dans une structure d’hébergement ou dans leur propre logement(1). Pour composer ces situations fictives, l’observatoire s’est appuyé sur plusieurs études quantitatives qu’il a menées auprès de différents types de structures sanitaires – l’hôpital et en particulier les urgences, les équipes mobiles de soins palliatifs, les services d’hospitalisation à domicile (HAD) et de soins infirmiers à domicile –, sociales et médico-sociales – centres d’hébergement et de réinsertion sociale, appartements de coordination thérapeutique (ACT), pensions de familles, centres communaux d’action sociale –, ainsi que sur des rencontres avec des experts.
Les auteurs ont ainsi constaté que ni l’organisation de notre système de san
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