Dans un courrier au Premier ministre, le Comité d’entente des associations représentatives de personnes handicapées et de parents d’enfants handicapés(1) alerte sur les « graves difficultés » que rencontrent les personnes handicapées qui emploient une aide à domicile en emploi direct via le volet « aide humaine » de la prestation de compensation du handicap (PCH).
Alors que le montant de la prestation ne permet déjà « pas de rémunérer une assistante de vie en respectant les obligations légales et conventionnelles sans occasionner de restes à charge importants », un accord signé le 21 mars dernier entre la Fédération des particuliers employeurs de France (Fepem) et trois organisations syndicales risque d’aggraver la situation. Ce texte, dont François Rebsamen, ministre du Travail, a annoncé le 8 décembre qu’il serait prochainement étendu, crée une nouvelle grille de classification qui répertorie 21 emplois-repères répartis dans cinq domaines d’activités. La nouvelle grille de salaires annexée à cet accord « va bien au-delà du niveau de rémunération sur lequel est basée la construction du tarif actuel » de la PCH « aide huma
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