La pénétration rapide de l’idée anglo-saxonne d’empowerment chez les professionnels de l’intervention sociale et de la politique de la ville, principalement depuis les émeutes des banlieues de 2005, ne va pas sans quelques inconvénients. Sans équivalent en français, le terme fait l’objet d’une multitude de déclinaisons se référant à des postures idéologiques parfois radicales : capacitation, habilitation, empouvoirisation, autonomisation, activation, pouvoir d’agir… Avec le risque de devenir une notion-valise dans laquelle chacun pourrait puiser pour redorer des pratiques anciennes. « L’enjeu n’est pourtant pas négligeable, puisque de plus en plus de fonds publics sont consacrés à l’atteinte de cet objectif d’empowerment, bien qu’on ne sache toujours
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