Après avoir défini en 2012, par le « pacte pour l’emploi », un projet politique visant à augmenter le nombre de postes dans les entreprises d’insertion, « rapidement nous avons travaillé à une organisation pour le mettre en œuvre », explique Olivier Dupuis, secrétaire général de l’ex-Comité national des entreprises d’insertion (CNEI), devenu le 13 novembre, en assemblée générale, la Fédération des entreprises d’insertion. Une « révolution interne » qui modifie sa gouvernance et son fonctionnement, au terme de deux ans de travail. Le changement se traduit d’une part par une « démocratie directe avec les quelque 500 entreprises adhérentes » (427 entreprises d’insertion et 118 entreprises de travail temporaire d’insertion) : elles siègent désormais à l’assemblée générale, qui réunissait auparavant les représentants des unions régionales des entreprises d’insertion. Quant au conseil fédéral (l’équivalent du conseil d’administration), il est maintenant composé à parité d’entreprises et de représentants régionaux. « Il fallait préserver l’entrée historique par les régions, qui a un sens pour les adh
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