Mobilisés depuis plusieurs mois contre le projet du gouvernement de supprimer les départements à l’horizon 2020, les élus de gauche et de droite se félicitent des déclarations du Premier ministre lors du congrès de l’Assemblée des départements de France (ADF) à Pau les 6 et 7 novembre (voir ce numéro, page 8). Manuel Valls a en effet affirmé que la France « a besoin de cet échelon intermédiaire » qu’est le département, même s’il est convenu qu’il devait « évoluer ». Ces propos « montrent que le Premier ministre a entendu les propositions de l’ADF[1] et la mobilisation des élus locaux », se réjouit Baptiste Maurin, directeur adjoint du cabinet du président de l’ADF. Même satisfaction de Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat, qui voit dans ce discours la reconnaissance « du rôle central de proximité assigné aux départements depuis plus de 30 ans ». L’ADF souhaite maintenant que le gouvernement revienne sur son souhait de transférer certaines compétences – routes, collèges, transports interurbains et scolaires – inscrit dans le projet de loi « portant nouvelle organisation territoriale de la Républiqu
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