Fruit de la réorganisation du système de santé français, les traitements en ambulatoire connaissent un fort développement. « Mais cette orientation nouvelle s’est faite jusqu’à présent sans mesurer le besoin d’hébergement pour les personnes éloignées de leur centre hospitalier, déplore Daniel Erhel, président de la Fédération nationale des établissements d’accueil pour familles d’hospitalisés (Fneafh). Il faut désormais penser les réponses à cette problématique nouvelle et les maisons d’accueil hospitalières en font partie. »
De fait, qu’ils soient en pré ou post-opératoire, dans l’attente d’une greffe, atteints d’un cancer (par exemple pour des soins répétés de chimiothérapie) ou souffrant d’une maladie chronique…, les patients qui suivent un traitement ambulatoire sont de plus en plus nombreux à être accueillis dans les maisons d’accueil hospitalières. Seule condition : qu’ils n’aient pas besoin de soins, s
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