Dans un vœu formulé à l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) s’est déclaré « très préoccupé par la stigmatisation et les discriminations croissantes subies par les plus pauvres ». L’instance a en effet souhaité « prendre sa part dans [la] mobilisation [du 17 octobre] et attirer l’attention du gouvernement sur plusieurs sujets », au premier rang desquels « les préjugés et la méfiance [qui] semblent se renforcer » à l’égard des plus précaires(1). Les membres du conseil déclarent ainsi soutenir la demande d’ATD quart monde pour que « les discriminations [visant] des personnes du seul fait de leur situation de précarité sociale [soient] interdites par la loi » et demandent au gouvernement « d’envisager l’introduction dans la législation française du critère de précarité sociale comme motif prohibé de discrimination ».
Le CNLE appelle par ailleurs à « une mise en place rapide » des résolutions prises lors de la conférence sociale de l’été dernier(2). Il souhaite notamment que « les discussions en cour
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