Une fois de plus, les crédits pour l’hébergement d’urgence et la veille sociale(1) ont été sous-estimés dans le budget initial de l’Etat. Et, comme il l’a fait l’an dernier, le gouvernement s’est résolu à débloquer des fonds dès l’automne via un décret d’avance, pour financer les dépenses les plus urgentes.
La rallonge est de 56 millions d’euros et, a expliqué le ministère des Finances dans le « rapport de motivation » accompagnant le décret, est plus précisément « destinée à financer des places nouvelles d’hébergement d’urgence ainsi que des moyens supplémentaires à destination des dispositifs de veille sociale afin de faire face à la très forte augmentation de la demande d’hébergement constatée depuis le début de l’année 2014, en particulier en région Ile-de-France ».
En l’absence d’ouverture de ces crédits, « certains services déconcentrés du ministère en charge du dispositif [se trouveraient] dans l’impossibilité de payer les gestionnaires des lieux d’accueil dès la fin du mois de septembre », explique le rapport, ajoutant que ce besoin revêtait « une urgence particulière en ce qui concerne les nu
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