« Considérable est le nombre de personnes en difficulté sociale ayant besoin d’un accompagnement qui restent délibérément dans le non-recours à l’aide, afin de ne pas être qualifiées de “cas social”. Etre un “cassos” est devenu une injure dans le langage courant. Extrêmement péjoratif, ce terme apparaît d’autant plus répulsif que celui d’usager est mélioratif. Le vocable professionnel euphémise, le parler vulgaire brutalise et insulte. Il se peut aussi que le signifiant “casse-os” évoque la misère de qui n’a plus que des os à ronger.
L’usage du mot ainsi réduit provoque des dégâts dont on ne soupçonne pas l’étendue. En situation de surendettement, madame X refuse toute aide sociale et l’affirme clairement : “être
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