« C’est la première fois depuis que je suis en France qu’on me pose toutes ces questions. » Cet étonnement de Mme X, 65 ans, venue du Maroc dans les années 1970, est partagé par l’ensemble des immigrées vieillissantes ou âgées vivant dans les quartiers prioritaires auprès desquelles le Centre de ressources Politique de la ville en Essonne (CRPVE) a mené l’enquête(1). De fait, « se raconter, avoir la liberté de dire des choses sur soi et donner son avis sans autorisation préalable ne sont pas des actes ordinaires dans la vie de ces femmes », commente Evelyne Bouzzine, directrice du CRPVE. Pour la société française non plus, s’interroger sur le parcours
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