Sortir l’aide sociale à l’enfance (ASE) de « l’angle mort » et dépasser une appréciation par le seul prisme des faits divers, si tragiques soient-ils. Tels sont les objectifs de la secrétaire d’État chargée de la famille qui va engager une grande concertation avec l’ensemble des acteurs pour faire évoluer les politiques publiques de l’enfance. C’est ce qu’elle a annoncé lors de l’Université des droits de l’enfant, organisée par l’Unicef le 2 octobre, alors que le documentaire « Enfants en souffrance… la honte! » a récemment pointé les dysfonctionnements de l’ASE(1), qu’une proposition de loi relative à la protection de l’enfant – inspirée d’un rapport parlementaire(2) – a été déposée au Sénat en septembre, et qu’une mission d’expertise relative à l’affaire « Marina » a rendu ses préconisations en juin dernier(3).
A partir du mois de novembre, Laurence Rossignol entend donc réunir successivement les présidents de conseils généraux, les associations, les professionnels, les magistrats, des parents ainsi que des « anciens mineurs issus de l’aide sociale à l’enfance ». Ces rencontres devront perme
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