Une partie des jeunes vivant dans des bidonvilles se révèlent contraints d’exercer au quotidien des activités lucratives tels le vol, la mendicité, l’arnaque à la charité, la prostitution… Toutefois, « la majorité des mineurs exploités n’habitent pas en bidonville. De plus, certains s’y retrouvent davantage par stratégie – car la police a du mal à y intervenir – que par nécessité économique », précise le sociologue Olivier Peyroux, spécialiste des populations roms et de la traite des êtres humains (TEH). Certains jeunes commettent en outre des délits, comme tant d’autres adolescents le feraient.
La TEH étant multiforme, la protection des mineurs qui en sont victimes appelle des réponses modulées. Ainsi, derrière la mendicité ou les petits vols, se cachent des stratégies économiques. Notamment, des
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