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L’accueil de jour, pour réparer le tissu existentiel

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Méconnus, les accueils de jour pour les personnes à la rue permettent pourtant de reprendre pied à ceux qui, cassés par la vie, sans contrainte structurante ni perspective, ne peuvent plus exprimer leur désir. C’est ainsi que, depuis trente ans, le Relais orléanais mise sur la création d’événements partagés entre bénévoles, salariés et usagers pour « créer un monde commun » ouvert sur l’avenir, témoignent Michel Lecarpentier, psychiatre à la clinique de La Borde, et Serge Verneyre, directeur du Relais orléanais.

« Les accueils de jour sont les pa­rents pauvres de l’action sociale. Pourtant l’activité qui s’y déploie au service de ceux qui se trouvent relégués dans les marges mériterait beaucoup plus de considération et de soutien ! Ces lieux d’accueil de la détresse, véritables baromètres des situations de précarité sociale d’un bassin de vie, constituent en effet le premier maillon des services de l’action sociale.

Depuis sa création en 1984, l’accueil de jour de l’association le Relais orléanais a pour base un restaurant social. Son originalité est de reposer sur la coopération de salariés et de bénévol

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